De la fumée sur l'eau
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De la fumée sur l'eau

Jul 28, 2023

Jeudi 03/08/2023Publié par : Richard Pratt

Les cargos transportent plus de 80 % des marchandises échangées au niveau international, ce qui les rend essentielles à l'économie mondiale, mais ils sont traditionnellement alimentés par du fioul lourd ou du gasoil marin, qui sont tous deux à forte intensité d'émissions. Avec environ 60 000 navires en service, ils représentent environ 2,8 % des émissions mondiales de gaz à effet de serre (GES), un pourcentage que l'Organisation maritime internationale (OMI) souhaite réduire. Lors de la 80e session du Comité de protection de l'environnement maritime (MEPC) de l'OMI en juillet, le groupe a adopté un accord provisoire visant à éliminer les émissions de GES du transport maritime d'ici une date aussi proche que possible de 2050, avec des objectifs intermédiaires de réduction des émissions d'ici 2030 et 2040. De toute évidence, des innovations radicales seront nécessaires pour atteindre les objectifs de l'OMI. Dans le blog RBN d'aujourd'hui, nous examinons certaines des initiatives visant à réduire les émissions dans le transport maritime et les défis (et opportunités) d'améliorations opérationnelles, en particulier en ce qui concerne les méthaniers.

La trajectoire vers l'objectif de l'OMI sera largement influencée par la réponse de l'industrie du transport maritime à l'introduction de l'indice d'intensité carbone (CII) à partir du début de 2023. L'indice, exprimé en grammes de dioxyde de carbone (CO2) par tonne de port en lourd et mille marin, est divisé en cinq catégories (A à E), dans lesquelles les navires dont la notation CII est inférieure à C (c'est-à-dire D ou E) pendant une période spécifiée doivent prendre des mesures pour améliorer leur efficacité via un plan d'actions correctives. La plage des numéros CII autorisés diminue avec le temps, ce qui nécessite une efficacité améliorée et permet d'accélérer le recyclage des navires les moins efficaces.

Alors, comment les armateurs peuvent-ils se conformer aux exigences toujours plus strictes des CII ? Une option immédiate consiste à réduire la vitesse du navire. Pour les méthaniers modernes, une réduction de vitesse de 1 nœud (environ 1,15 mille par heure) peut réduire la consommation de carburant jusqu'à 6 %. Cependant, de nombreux navires sont conçus pour fonctionner à des vitesses élevées, de sorte que réduire la vitesse peut entraîner des performances sous-optimales de la coque. Un exemple est la proue bulbeuse qui dépasse vers l’avant du navire et est conçue pour créer un modèle d’écoulement d’eau le long de la coque qui réduit la traînée. Cela a conduit certains armateurs, notamment les exploitants de porte-conteneurs, à entreprendre des « travaux de nez » sur certains de leurs navires afin de réviser la forme de la proue (voir photo ci-dessous) afin que les navires traversent l'eau plus efficacement à des vitesses plus économes en carburant. .

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